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Historique de l'Ensemble vocal M.R. Delalande

 

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        L’Ensemble vocal Michel-Richard Delalande naît il y a bientôt 80 ans, à Noël 1944, de l’initiative conjuguée du chanoine Couard, alors Curé de Maisons-Laffitte et d’Henri Blain, chef de la troupe des scouts si passionné de musique qu’il ne quittera, à regret, les commandes de la chorale que dans les années 1990.
 

        Assurant régulièrement les offices liturgiques de la paroisse Saint-Nicolas, la chorale participe également au grand mouvement musical « A Cœur Joie » créé à travers la France par César Geoffray. Très rapidement ses effectifs s’accroissent, ce qui permet d’aborder un répertoire plus vaste et de donner quelques concerts dans la région.
 

        Après quelques années, la chorale devient œcuménique par sa fusion avec celles des églises réformées de Houilles (dir. Simone de Besse) et de Saint Germain/Poissy (dir. Pierre Cabanis). Ce rassemblement compte alors près de 100 chanteurs et entreprend dès 1964, une série de concerts à Paris et dans la région parisienne. C’est cette même année qu’apparaît le patronyme de « Michel-Richard Delalande ». Compositeur devenu en 1689 surintendant de la musique du roi à la suite de Lully, il a pu en effet venir animer les fêtes données au château de Maisons, qui avait été construit par François Mansart entre 1642 et 1650.
 

        A partir de 1967 de fructueux échanges avec des chorales allemandes se développent : le Collegium Musicum de Brême, les chorales franco-allemandes de  Berlin et de Munich, l’Ensemble  Freundschaft, de Pforzheim-Göbrichen. 
 

        En 1971, la chorale est transformée en Association Loi 1901 sous la dénomination « Ensemble vocal et instrumental Michel-Richard Delalande ». De nouvelles activités voient peu à peu le jour (une chanterie rassemblant une cinquantaine d’enfants, un ensemble de flûtes à bec, un orchestre de chambre, une cantilène pour jeunes filles, un chœur de chambre), mais le Grand Chœur est le seul à traverser les années.
 

        Les concerts sont alors réguliers et fréquents, avec notamment la création des « Nuits Musicales de Maisons-Laffitte », démarrées en 1975 toujours à l’initiative d’Henri Blain, pour l’inauguration des orgues nouvellement restaurées de l’église Saint-Nicolas.
 

        Ces Nuits Musicales ont l’ambition d’être l’évènement musical de la ville et de sa région. Elles comportent à l’origine quatre concerts donnés sur deux semaines consécutives : oratorios, musique sacrée, musique instrumentale, et récitals. Après avoir épousé différentes formules, elles sont interrompues en 1986 et reprennent en 1991, en co-production des villes de Maisons-Laffitte, du Mesnil-le-Roi et de l’Association.
 

        Depuis la création d’une saison culturelle par la Ville de Maisons-Laffitte, l’Ensemble vocal bénéficie du soutien continu de cette dernière.

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        Sous la baguette de chefs talentueux (notamment Alain Boulfroy, Amaury du Clozel, Pierre Merle Portalès, Michel Martin) et avec la complicité d’orchestres de renom (Camerata de Versailles, Colonne, Pasdeloup, Orchestre de Chambre de France, Orchestre des Solistes de l’Opéra de Paris, Orchestre du Marais, Orchestre de chambre d’Ile de France Jean-Walter Audoli….), l'Ensemble se produit principalement à Paris et en région parisienne, mais également en province, ainsi à l’abbaye de Fontevrault, et même en République tchèque : en 2012 à Prague pour une série de concerts dans quelques églises baroques de la vieille ville et l’animation de la messe du dimanche de l’Ascension à la Cathédrale Saint-Guy puis en 2015 lors d’une tournée en Bohême).
 

        Mentionnons également les concerts donnés au profit d’œuvres caritatives (Rotary Club, Lions Club, « La patte dans la main » (chiens guides pour aveugles), « Guillaume-Espoir » (lutte contre la leucémie) ou « Sésame-Autisme ».
 

        Bien des œuvres du Répertoire classique ont été abordées, mais parmi les moments les plus intenses figurent sans nul doute, la réalisation d’Aïda de Verdi en version scénique, la participation au monumental Requiem de Berlioz, regroupant plus de 300 choristes en l’église Saint Roch à Paris, et les Carmina Burana de Carl Orff.

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